Nous rentrons 2 JOURS plus tôt pour récupérer les trépieds et tentons de rejoindre mes parents. Ils sont sortis en ce beau samedi soir. Nous arrivons épuisés au condo. Heureusement, leur auto est garée dans le stationnement.
23H05. Le condo est plongé dans la noirceur. Nous sonnons en vain. Nous n'avons pas la clé et sommes pris à l'extérieur.
23H15. Vérification faite. La voiture de mon oncle n’y est pas. Ils sont sortis ensemble. Nous prenons sa place de stationnement de façon à ne pas les manquer.
23h30. Pourquoi Erik a-t-il refusé la clé que son beau-père lui a si gentiment offerte à son arrivée ?
23h45. Nous tentons toujours de les rejoindre. Combien de temps doit-on attendre? Quelles sont nos options? Nous refusons l’aide d’étrangers. Nous sommes catégoriques. Ils vont bien finir par arriver.
00H00. Une voiture de police arrive. Quelqu'un a-t-il appelé les autorités à notre sujet? L'agent arrête sa voiture derrière la nôtre. Nous sommes coincés. Je cherche mes pièces d'identité (avec autant de succès que mes cartes de crédit...) Le passager descend et l'auto-patrouille repart.
00H15. Il y a beaucoup de circulation dans le parking. Les fausses alertes se multiplient.
00H30. Un étrange animal nous rend visite. Erik déclare que c’est un rat. Je m’objecte. Il est trop gros avec sa tête plate et sa longue queue. Riko affirme que je ne connais pas ça. Evidemment, lui, en a vu beaucoup à Ville Mont-Royal. Là-bas, les rats ont de la classe et sont gras comme des voleurs… Ce n’est pas le temps de l’obstiner. Nous apprendrons plus tard qu’il s’agit d’un opossum.
00H45. Trop tard pour réveiller nos connaissances dans le complexe. Nous sommes seuls et isolés.
01H00. Nous envisageons toutes les hypothèses. Plus le temps file; moins les explications sont plausibles et plus nous nous inquiétons.
01H15. Résignés, nous nous rendons à l'hôtel. Nous roulons lentement et observons les voitures grises roulant en sens inverse. Nous en croisons une. Demi-tour immédiat. Nous retournons inutilement au complexe. Nous reprenons la route. Du coin de l'oeil, Riko réalise que la porte du complexe se referme. Nous y retournons. Don Quichotte et sa dulcinée ferons 2 autres demi-tours inutiles.
01H30. Arrivée au Best Western. Il y a bien quelqu’un au front desk mais l’hôtel est complet. Je sacre tout en conduisant vers l’aéroport pour trouver une chambre.
01H40. Nous payons 125$ pour coucher dans un Comfort inn situé à 1.5km du condo. J’enfonce le bouton redial jusqu’à 2H30. A quel hôpital sont-ils? Pourquoi personne ne m’appelle ?
09H00. Nous apprenons que les joyeux retraités se sont rendus sur la côte ouest. Ils se sont bien amusés et dormaient d’un sommeil profond pendant que nous les cherchions.
Conclusion, partez toujours avec un trousseau de clé, même si les gens sont supposés y être.
L'autre histoire de clé : http://eriklaurin.blogspot.com/2008/11/curly-brown-is-back.html
La conclusion pourrait aussi être; Érik, toujours accepter la clé que le beau-père offre si gentiment.
RépondreEffacerPierre