mardi 25 mai 2010

Je vais être à Canne !!!

Je commence déjà à faire mon nom !!!




dimanche 25 avril 2010

Wameia Canyon

Rien de mieux qu’un bon déjeuner pour commencer une journée chargée. Riko insiste pourtant pour qu’on finisse les maudites danoises du Costco. Pendant ce temps, les machines à laver fonctionnent à plein régime. Devinez qui va plier tout le linge ?

12H30. Nous quittons l’hôtel. Le soleil plombe. Quand il est fait beau à Hawaii, c’est paradisiaque. Pour rejoindre le Wameia Canyon, nous devons parcourir une route serpentine de plus de 20 miles (Point A). Je vous assure que c’est la moins périlleuse du voyage.



Nous avons adoré notre séjour à Kauai mais regrettons amèrement de ne pas être venus avant au Canyon. Les vues sont magnifiques. Ce n’est pas aussi grandiose que le Grand Canyon mais la présence de verdure surprend dans cet environnement aride. Nous sommes conquis et envisageons maintenant un nouveau séjour dans le sud-ouest américain.


Il existe tout un réseau de randonnées que nous ne pouvons explorer par manque de temps. Nous nous limitons aux nombreux belvédères afin d’avoir des points de vue différents.


La route longeant la crête du canyon nous mène au Kokei State Park (Point C). Le temps file à toute allure. Nous ne faisons qu’un seul arrêt. Le belvédère donne sur le début de la Napali Cost. Le spectacle est fabuleux, gratuit et aussi beau que la perspective en bateau !!!


17H00. Notre avion décolle dans moins de 3 heures. Riko décide pourtant d’aller plus loin. Emballé, le pédagogue débute un cours de photos. Les gens se regroupent pour l’écouter.

17H30. Je deviens la bitch qui met un terme immédiat à la leçon spontanée. Il nous faut plus d’une heure pour rejoindre l’aéroport. Je stresse légèrement et bougonne fortement. Confiant, Riko louange les performances de son paternel qui n’a jamais manqué de vol! Il prends le volant et conduit avec aplomb.


18H50. Nous laissons l’auto chez National et prenons la navette pour l’aéroport.

19H00. Riko prends le contrôle de la situation. Une trentaine de personnes attendent au comptoir de Hawaiian Air Lines. Riko ignore la file et se rend directement au comptoir libre-service situé à la droite du comptoir régulier. Il passe ainsi devant tout le monde.

19H30. Nous attendons patiemment à la porte d’embarquement. Notre vol est en retard.

20H20. Notre vol décolle avec 20 min de retard. Riko marmonne qu’il aurait pu faire d’autres images. La vie du photographe est remplie d’immenses joies et de quelques frustrations.

samedi 24 avril 2010

Les allergies

Au tour de Riko d’être moche. Nous pataugeons dans le tourbillon plutôt que de nous rendre au Wameia Canyon, prétextant que tous les canyons se ressemblent. Victime enfin d’un regain d’énergie, nous choisissons de visiter un jardin botanique. Après tout, Kauai est mieux connue sous le vocable de « Garden Island ». Il faut bien en profiter!

L’organisation possède plusieurs jardins. Nous cédons aux recommandations du concierge de l’hôtel et optons pour le tour guidé de 14H00 dans le jardin qui serait le plus beau.

Il nous faut maintenant manger. Nous suivons maintenant les recommandations du précieux livre Wizard et nous rendons dans un restaurant local (hole-in-the-wall kind of place). Nous y vivons une expérience culinaire hors du commun. Le restaurant style cafétéria est minuscule. Il n’y a qu’un grand comptoir. Une vingtaine de personnes y sont assis. 18 asiatiques, blancs accompagnés d’un guide. 2 touristes ignorants les rejoigent: Chaton et Riko.

Une vieille asiatique avec ses lunettes en fond de bouteille vient prendre notre commande. Nous ne savons même pas ce qu’il y a sur le menu. Elle nous en lance une feuille et nous suggère la spécialité : soupe repas saimin. Riko hésite et me pose une question. Désolé, mais le temps alloué est expiré. Elle déclare : you share a large special et quitte aussitôt.

Quelques minutes plus tard, nous recevons un gros bol bien garni. Muni d’une cuillère et de baguettes, Riko prend la première bouché et éclabousse les clients assis à côté de lui qui changent de place. C’est un vrai régal!

Nous nous rendons au jardin où nous rencontrons notre fort sympathique guide brésilien (Point B). Communicateur hors pair, Martin divertit tout en informant. Malheureusement, nos soupçons se confirment. Nous restons en retrait pour prendre des photos et écoutons trop peu ses explications.





Le jardin met en valeur la végétation tropicale et pas strictement les fleurs. Les espèces à valeur nutritive ont été amenées par les premiers polynésiens et les autres variétés sont importées d’Afrique et d’Asie pour l’agrément.




Riko souffre de la varicelle du mollet et se gratte de plus en plus. Nous avons récemment appris qu’il est allergique au pollen et aux bouleaux. Il découvre maintenant qu’il est allergique à des variétés tropicales présentes en grand nombre dans le jardin. C’est pratique de soigneusement ranger ses médicaments dans la valise. Qu’en pensez-vous?





16h30. Riko débute son inlassable quête dans l’espoir de trouver l’endroit idéal pour photographier le coucher de soleil. Nous montons la route du Wameia Canyon (Point C). Rien ne l’inspire. Il s’obstine et cherche désespéramment un avant-plan pour ne pas prendre une photo vide. Pour ma part, j’aurais arrêté n’importe où.

17h40. le soleil descend à vue d’œil et nous redescendons en vitesse vers la mer. Saviez-vous qu’un coq peut voler assez vite? Moi je l’ai appris lorsque j’ai failli en écraser un. Couaaaaak Couaaaaak Couaaaaak.

Nous longeons maintenant des bases militaires. Des écritaux pas rassurants nous mettent en garde: Beware. Missil Test area (entre le Point D et E). Pas grave. La route se poursuit; alors nous continuons. Riko réalise enfin que c’est un ennuyant champ de foin.

Nous rebroussons chemin (encore une fois). Nous avons maintenant le soleil dans le dos et je roule à fond. Nous nous arrêtons finalement le long d’une longue plage (près du Point D). Tout est bien ce soir, j’ai assez de batterie et cartes mémoires. Malheureusement, le spectacle est moins impressionnant que les soirs précédents.




Nous soupons dans un steak house dans le village cowboy de Waimeia situé au bas du canyon. Un artiste local chante avec un mince filet de voix des chansons locales western. Je présume qu’il est bon parce nos voisins fredonnent et l’applaudissent chaleureusement. Bêtement, les touristes québécois font de même avant d’aller prendre un tourbillon…

vendredi 23 avril 2010

Je n'en peux plus

Nous partons explorer la richissime portion nord de l’ile de Kauai où l’on retrouve des resorts ultra-luxueux. Il s’agit de la portion la plus verte de l’ile. Ici, la végétation et les billets verts de l’oncle Sam se multiplient pour créer un environnement de rêve.


Les Bill Gates de ce monde y possèdent de somptueuses demeures. Pour préserver leur anonymat, de belles clôtures blanches délimitent leurs vastes terrains manicurés…


Petit détour en matinée pour observer deux minces filets d’eau coulant le long de la falaise (Point B).


Nous nous rendons ensuite voir un véritable phare perché sur une péninsule (Point C). Le bâtiment est devenu un monument national et le territoire abrite désormais un sanctuaire pour les animaux. Des centaines d’oiseaux ont établis leur nid sur les abruptes falaises. Dans le bas, des monk seal se reposent sur la grève, à l’abri des touristes qui les admirent de très haut.



Les bateaux fuient les dangers de la côte accidentée où l’eau fracasse violemment les rochers.


Nous poursuivons notre route. Je n’en peux plus. Tout va mal; je n’ai pas d’inspiration. Je n’ai jamais la bonne la lentille au bon moment; Je multiplie les mauvaises décisions. Heureusement, Riko est en pleine forme pour m’endurer et accepte de me faire luncher dans l’espoir avoué que je redevienne souriante, aimable et adorable! Etes-vous surpris d’apprendre que j’ai choisi le seul mauvais restaurant de tout le voyage ? En plus j’ai tout renversé le thé glacé sur Riko !!! Il a quand même continuer à garder le sourire.

Comme tous les touristes, nous arrêtons à un belvédère perché au sommet de la montagne (Point D). Nous bénéficions d’une magnifique vue sur une vallée agricole où l’on cultive encore le tarot (féculent qui ressemble à la pomme de terre mais se cultive dans l’eau, comme le riz). Partout ailleurs, les locaux ont abandonné cette pratique au profit de cultures plus faciles.


Intrigués, nous explorons la vallée. La vie est douce. On dirait que le temps s’est arrêté!


Nous découvrons ensuite la Hanalei Bay où j’ai un véritable coup de cœur. Un coin de paradis où il fait bon vivre à l’abri des gros resorts (pas très loin du Point D).

Le temps presse et nous voulons absolument nous rendre à l’extrémité nord (Point E). La route débouche sur un stationnement au bas d’impressionnantes montagnes (Napali Coast). Des coqs nous accueillent avec leurs cris distinctifs. L’animal emblématique de l’ile ne chante pas seulement le matin mais toute la journée. Il y en a partout à Kauai. Dans les hôtels, les villages, au Costco et même au bout du monde.



Il se fait tard et la plage au bas des montagnes semble apaisante. Les randonneurs terminent leur descente dans l’espoir de se rafraichir les mollets. Les parents se reposent pendant que les enfants s’amusent. Tous s’étonnent de voir 2 bozos qui débarquent; font click-click et repartent aussitôt.


Nous reprenons la route en sens inverse. Riko cherche l’endroit idéal pour photographier le coucher du soleil. Nous arrêtons brièvement à la Hanelei Bay avant de retourner au phare (Point C). Nous découvrons que le bâtiment est mal orienté. Il n’y a presque plus de lumière.


Nous retournons en vitesse à la Halanei Bay (Point D). Le soleil est maintenant disparu mais le ciel demeure illuminé. Les gens font des barbecues sur la plage. Je cherche ma nouvelle famille d’adoption.




Nous rentrons crevés à notre hôtel pour poursuivre notre rituel: tourbillon, internet, blog et nettoyage de lentilles.

jeudi 22 avril 2010

The Rollercoster Sunset Cruise

La Napali Coast est cette portion idyllique de la côte, encore sauvage, où les falaises se jettent dans le Pacifique. La seule façon d’admirer ces paysages est par bateau ou hélicoptère.


Or, les tours de bateaux sont pleins. Nous avons, semble-t’il, la chance inouïe de faire une « sunset cruise» sur un catamaran appartenant à une compagnie moins bien cotée.

Nous arrêtons en route voir les Wailua Falls (Point B). Impossible de s’en approcher à pied. Nous devons prendre des photos du belvédère. Il s’agit de notre première attrape-touriste!


Heureusement, la route pour s’y rendre offre des points de vue intéressant sur la vallée.


Nous nous dirigeons vers le port industriel d’où part notre opérateur de bateaux (Point C). On nous demande d’arriver 45 min à l’avance pour des raisons évidentes de sécurité. La vue sur les raffineries étant moche, les touristes convergent vers la boutique proposant plein de babioles en plastique supposément indispensables. Là-bas, le personnel attentionné ne s’inquiète guère pour la sécurité du portefeuille des visiteurs.

Nous attendons 2 touristes fantômes. Vérification faite, le groupe est complet.

Le capitaine donne ses directives à partir d’un micro qui griche autant que celui des compagnies aériennes. Nous n’entendons rien mais concluons qu’il faut rester dans l’embarcation. Les gens prennent du soleil à l’avant. Riko et moi sommes coincés derrière.

Nous longeons la réputée Napali Coast pendant à peine une quinzaine de minutes. Wow ! (Tracé en bleu avec flèche)









La mer devient de plus en plus agitée. Nous sommes maintenant assaillis par des vagues de 8- 10 pieds d’haut. Le vent nous fouette le visage. Les gens tanguent. Certains se bousculent pour quitter le pont.

Au moment stratégique, capitaine Andy coupe bien involontairement les moteurs de sorte qu’une gigantesque vague arrose tout l’avant du bateau. Capitaine Yvon a déjà utilisé la même stratégie à l’Estérel… Riko, sa caméra et ses compagnons sont complètement détrempés. L’avant du bateau se vide subitement et nous nous retrouvons entassés derrière.


Mission accomplie. Captain Andy peut maintenant faire demi-tour. Sincèrement, tout le monde est soulagé et notre opérateur peut sauver du précieux carburant.

Nous participons involontairement à un Wet T-shirt contest. Ce prestigieux concours s’adresse généralement aux jeunes filles dans la vingtaine sous l’influence de l’alcool. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Autre constat : Mesdames, peu importe l’étroitesse du triangle, le g-string noir demeure prohibé sous les pantalons blancs mouillés.

Les touristes les plus solides se font sécher alors que les plus vulnérables en arrachent. Ils ont le teint vert, les yeux vitreux et les joues gonflées. Je vous suggère de les éviter. Quand la personne derrière soi est malade, le photographe cesse d’avoir des yeux tout le tour de la tête. Quand le voisin de devant est malade, le photographe regarde soudainement le ciel.


Heureusement, la trajectoire en sens inverse s’avère beaucoup plus douce. Le personnel fait une grosse mise en scène pour ouvrir la voile qui sert strictement de cert-volant. Nous roulons toujours avec les moteurs à basse vitesse.

Capitaine Andy doit maintenant écouler du temps et déclare qu’il voit des baleines. 40 touristes idiots scrutent inlassablement l’horizon. Finalement, nous entrevoyons de petits jets au loin. Heureusement, un dauphin acrobatique vole la vedette !


A notre retour vers le port, nous avons la chance de voir non pas un mais des arc-en-ciel.


Effronté, Riko néglige la règle selon laquelle un photographe ne se place jamais devant l’objectif d’un autre.


Au cas où vous l’avez oublié, il s’agit d’un SUNSET cruise. Captain Andy ralentit quelque peu les moteurs pour nous permettre de prendre quelques images. Pas vraiment le temps de faire des SUNSET SHOT.


Captain Andy aperçoit un orage à l’horizon et pèse sur l’accélérateur. Notre catamaran fend les vagues. Les drinks fournis gracieusement par l’opérateur sont maintenant dilués par l’eau salée du Pacifique. Nous rejoignons la terre ferme avant que le ciel nous tombe sur la tête.

Enfin, que c’est réconfortant de prendre un délicieux repas dans un fin restaurant italien !!!

mercredi 21 avril 2010

Poipu Beach


Il pleut lors première journée sur l’île de Kauai dénommée « the garden island ». Nous prenons un long tourbillon avant de faire notre pèlerinage au Costco. Nous récidivons et achetons des sashimis au thon. Ici, c’est presque le même prix que la viande hachée. Une véritable aubaine !!!

Nous quittons en fin de l’après midi en direction sud où il fait probablement plus beau. Nous allons voir le populaire Spouting Horn (Point A). Les vagues qui fracassent inlassablement les rochers ont tranché un trou dans le roc. L’eau y est propulsée vers le haut. Ça ressemble à un geyser.


Nous nous rendons ensuite au point le plus au sud de l’île, Poipu Beach (Point B). Tout comme les touristes, quelques Monk Seal se reposent sur la plage.


Nous décidons d’y rester pour prendre quelques photos du coucher de soleil.
Photo de coucher de soleil





mardi 20 avril 2010

D’une île à l’autre



Nous plions bagage et quittons avec regret notre immense condo pour explorer la portion Est de l’ile. Au passage, nous constatons à quel point la ville de Kona est fleurie, même les haies le long de l’autoroute.



Notre trajectoire se termine au sommet d’une autre vallée de rêve (Point C). Par manque de temps (et non d’énergie), nous ne faisons pas la longue randonnée pédestre menant au niveau de la mer.


Nous rentrons sagement à l’aéroport afin de ne pas manquer notre vol pour Kauai.






En cours de route, Riko aperçoit une indication pour un phare (Point B). Contrairement au continent nord-américain (mainland), Hawaii ne dispose pas d’un réseau de phares éclairant ses côtes escarpées. Il s’agit tout au plus de structures ressemblant à des antennes. Riko le téméraire insiste. Nous faisons maintenant du hors piste sur une route de terre. A son grand désarroi, nous découvrons un cure-dent sur le bord d’une falaise!!!






Nous rentrons bredouilles à l’aéroport.