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mardi 13 avril 2010

La météo joue contre nous


Nous quittons tôt pour la Hana Road. Malheureusement, les nuages sont encore plus bas et la pluie est intense. Ce n’est pas pour rien que c’a s’appelle la Rainforest!!!

Muni d’un coupe-vent et de son chapeau Tilley, Riko ne recule devant aucun obstacle. Il faut le voir sprinter sous la pluie pour faire des photos en un temps record sans l’utilisation de son fameux trépied. Avez-vous déjà remarqué que Riko court sur la pointe des pieds. Une vraie gazelle!!! Pour ma part, je reste au sec et essuie la caméra après chaque douche.


C’est impressionnant de voir tous les changements. Tout semble plus vert. Les chutes coulent à flot. La forêt s’égoutte le long de la route. Les ruisseaux sont rendus bruns en raison des coulées de boues. Au Québec, nous avons des souffleuses en cas de mauvais temps. Ici, il y a des équipes qui ramassent les roches et les branches tombés en raison des éboulis.





Nous quittons le niveau de la mer pour atteindre le sommet du Haleakala. Rasssurez-vous, nous mettons un gros 20.00 $ d’essence dans le camion. Cela va s’avérer être trop car on doit remettre l’auto avec un réservoir vide. Hertz fera plus un peu plus d’argent sur notre dos.




Encore une route avec des virages à 180 degré. Allons-nous réussir à sortir de cet épais brouillard? Le verdict tombe au visitor center situé à 7000 pieds. Il pleut au sommet. Demi-tour vers le condo situé le long de la côte. Là-bas, il ne pleut presque jamais.


Riko fait une petite sieste pendant que je vais marcher sur le bord de la mer. Je rentre en vitesse au condo pour récupérer les équipements. Je sprinte à mon tour pour faire des photos. Je découvre avec stupéfaction que Riko a enlevé la plaquette pour le trépied. Pas de problème, je peux faire des photos à ISO élévé. Click, click, avant de lire sur le petit écran : « NO CF CARD ».


Je dois regarder le coucher de soleil avec les yeux du cœur. Sachez que le mien est très frustré mais surtout humilié de voir des passants faire des photos avec leur cellulaire. Riko a enlevé la carte CF pour transférer les images sur le blog. Moi, je lui aurais transféré mon pied quelque part.

dimanche 11 avril 2010

Hana Road

Cette route mythique perchée dans la forêt tropicale offre d’imprenables vues sur le littoral.

Il nous faut 45 min pour atteindre le point de départ (Point B). En cours de route, le ciel devient menaçant. Une fine pluie (drizzle) nous souhaite la bienvenue sur la Hana Rd. Rien pour nous arrêter mais juste assez pour nous embêter. La température est imprévisible et changeante. Il y a de belles éclaircies, parfois des nuages et, de nouveau, du drizzle.



Il y a plus de 500 virages en épingles et plus d’une cinquantaine de passages à une seule voix. Il y a aussi des courbes aveugles où l’on doit klaxonner pour signaler sa présence. Or, notre klaxon fonctionne seulement quand le volant est droit (en d’autre mot, jamais). Notre puissant bolide émet alors un faible son ridicule. Heureusement, nous avons les nerfs solides!



Cette route tout à fait magnifique mérite tous les qualificatifs qu’on lui attribue. Nous avons franchi à peine 10 km et sommes déjà convaincus d’y revenir. Malheureusement, il est difficile de prendre des photos montrant les virages en épingle. Nous n’avons pas le recul nécessaire et la végétation est si dense qu’on ne distingue pas la route dans les plans trop larges. J’espère que les séquences vidéos seront plus éloquentes.

Tout au long du parcours, il y a de minuscules espaces de stationnement. De là, nous pouvons emprunter des sentiers pour atteindre de nombreuses chutes ou admirer la végétation. C’est un immense terrain de jeu. Le problème c’est qu’il y a des touristes partout. Notre camion prend la place de 2 minis-cooper. Nous n’arrivons pas à stationner…







Nous faisons donc le trajet en entier et identifions sagement tous les points où nous arrêterons dès lendemain. Nous empruntons des routes secondaires nous menant au bas des falaises. Partout, la végétation prend le dessus sur la roche.

Nous faisons également une agréable randonnée le long d’une plage de sable noir.



L’eau fracasse les récifs de roches volcaniques. Comme répète mon paternel : C’est incroyable pareil la force de la mer…






Le village de Hana est petit et n’a d’autre intérêt que celui d’être au bout de la route (Point C). Le trip c’est de faire la route et non d’atteindre la destination. La noirceur tombe et il nous faut maintenant rentrer au bercail. Fort enthousiasmés, nous nous sentons d’attaque pour notre dernière journée à Maui, demain.

samedi 10 avril 2010

Snorkel à Molokini




Autre lever à 5h00 am pour visiter Molokini. Cet ancien cratère en forme de croissant est un sanctuaire marin situé à environ 9 miles au large des côtes de Maui.

Rendus au port, Riko me demande : « As-tu les billets ? » Ayant pris de bonnes résolutions le de ménage le matin même, je les ai tout simplement jeté à la poubelle. La pression monte. Finalement, tout s’arrange et nous rejoignons nos compagnons de voyage sur le bateau.



Il vente beaucoup sur l’eau et les guides tentent désespérément de nous louer des « Wetsuit ». Nous refusons poliment. Nous sommes des Canadiens du grand nord et n’avons pas peur de l’eau froide. Cela s’avère la bonne décision.

1ere baignade: Molokini. L’eau est claire et fraiche. Nous avons une visibilité d’environ 70 pieds. Nous nageons le long des coraux à travers des bancs de poissons. Notre première véritable expérience de snorkel est merveilleuse. 60 minutes plus tard, nous devons sortir de l’eau pour nous rendre à Turtle Arches.




Ravis, nous sautons à l’eau pour une autre de baignade de 60 minutes. Nous partons à la découverte des tortues. Elles se confondent avec les coraux. Heureusement, c’est plus facile de les identifier quand elles sont sur le sable. Ces reptiles montent régulièrement à la surface pour respirer. Riko néglige donc les coraux et se concentre exclusivement sur les tortues. A deux reprises, elles font surface à moins de 5 pieds de lui. Il jubile. Les gens chez Lozeau seront heureux d’apprendre que son boitier de caméra sous-marin est, selon lui, rentabilisé.




Nous retournons à bord du bateau pour le lunch. La mer est de plus en plus agitée. A mi-chemin, le capitaine arrête le bateau pour observer des baleines. Une d’entre elles saute en dehors de l’eau pour nous saluer. Wow !

Vous aurez compris que ces 2 baignades en pleine mer sont plus épuisantes. Nous sommes des sédentaires ayant l’habitude de se laisser tremper dans le tourbillon. Nous rentrons au condo pour faire le plein d’énergie. Nos muscles sont endoloris. Nos bras et jambes sont lourds. Nous avons cependant le cœur léger et la tête remplie d’images. Comme de véritables petits vieux, nous prenons le cocktail sur la galerie. Riko s’endort à 18H30 et fait le tour du cadran. C’est dur les vacances !

vendredi 9 avril 2010

Les animaux


Lever difficile à 5h00am pour aller observer les baleines. Ici, c’est la fin de la saison. Malgré tout, nous en avons vu plusieurs et nous considérons choyés.








Ne craignant pas les intoxications alimentaires, nous arrêtons sur le bord du chemin pour manger un Hot-Dog avec un Smoothie aux fruits tropicaux. C’est délicieux! Une dizaine de pieds plus loin, nous achetons un avocat pour le souper. Nous découvrirons plus tard des dizaines de micro-organismes vivant à l’intérieur. Je vous entends déjà me dire que des avocats pourris, il y en a partout… avant on me payait pour en cotoyer alors que là j’ai payé pour l’acheter.



Nous nous rendons à Big Beach (Point B) situé dans la portion sud de Maui. Riko fait ses premiers tests de photographie sous-marine. C’a promet pour le lendemain. Nous nous rendons ensuite à l’extrémité sud de l’ile, soit La Perouse (Point D). Nous longeons un champ de roches volcaniques et croisons des Deer (Point C). Arrêt immédiat du véhicule. Riko prends le temps de sortir son trépieds et de changer de lentille. Je ris de lui mais il a eu raison. Les bêtes sont figées sur place. Quelques centaines de mètres plus loin, nous apercevons un troupeau de chèvres de montagne. Qui aurait dit que nous allions observer autant d’animaux à Hawaii.











L’après-midi file et les nuages se multiplient. Le ciel est menaçant.

On décide de faire un bref arrêt de nouveau à BIG beach pour y faire quelques clichés. Je photographie quelques surf bump qui semblent à leurs premières tentatives. Que de joies photographiques.



Finalement nous avons eu droit à un coucher de soleil assez spectaculaire pour conclure cette belle journée. Demain Molokini et Turtle Arches.


jeudi 8 avril 2010

La journée des sensations





Nous partons découvrir la péninsule Ouest de l’île (Cartes avec les Points).

Premier arrêt : IAO Needle (Point B). Ce pic rocheux domine la vallée. Le ciel est entièrement couvert mais c’est notre premier contact avec la végétation tropicale. Riko insiste : nous transportons tout notre équipement. Je parie qu’on va devenir plus sélectif avec le temps et la fatigue.








La route ceinturant la péninsule a environ 150 km. Nous arrêtons partout. La portion sud est bordée de resorts. La portion nord est isolée et demeurée à l’état sauvage. Un secteur d’environ 20 miles a une seule voie (Point C à D). Il faut parfois klaxonner avant de s’engager dans certaines courbes. Un arrêt s’impose à l’entrée du seul hameau de ce secteur non-développé : Julia’s stand où on y vend, semble t’il, le meilleur pain aux bananes au monde. A moins que ce soit le vôtre, Riko est prêt à y gouter pour comparer….La route est tellement étroite que le marchand d’ananas offre le service à l’auto pour vendre ses fruits fraichement coupés. Un régal !







Quelques kilomètres plus loin (Point D), nous croisons un touriste qui ne se tasse pas suffisamment sur le flanc de montagne pour céder le passage. On en mène large avec notre immense 4x4. Nous replions chacun nos miroirs. Hésitant, nous avançons LENTEMENT. Il n’y a pas assez d’espace et on entend un gros bruit. Nous avons une roue dans le vide. Riko est assis du côté passager et n’est pas très brave… Je recule un peu et tourne les roues à gauche au max. Les roues motrices agrippent la route. Je crie au conducteur d’avancer. J’ai bien l’intention de lui foncer dessus s’il ne bouge pas ! Nous nous retrouvons lentement mais sûrement dans le centre de la route. Moins d’un mile plus tard, nous regagnons la route à 2 voies… Tout est bien qui finit bien !!!



Nous rentrons épuisés à Lahaina. Nous soupons dehors, sur le bord de l’eau dans un resto bondé servant de la bouffe typiquement Hawaienne. That’s the spirit of Aloha !