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mardi 20 avril 2010

D’une île à l’autre



Nous plions bagage et quittons avec regret notre immense condo pour explorer la portion Est de l’ile. Au passage, nous constatons à quel point la ville de Kona est fleurie, même les haies le long de l’autoroute.



Notre trajectoire se termine au sommet d’une autre vallée de rêve (Point C). Par manque de temps (et non d’énergie), nous ne faisons pas la longue randonnée pédestre menant au niveau de la mer.


Nous rentrons sagement à l’aéroport afin de ne pas manquer notre vol pour Kauai.






En cours de route, Riko aperçoit une indication pour un phare (Point B). Contrairement au continent nord-américain (mainland), Hawaii ne dispose pas d’un réseau de phares éclairant ses côtes escarpées. Il s’agit tout au plus de structures ressemblant à des antennes. Riko le téméraire insiste. Nous faisons maintenant du hors piste sur une route de terre. A son grand désarroi, nous découvrons un cure-dent sur le bord d’une falaise!!!






Nous rentrons bredouilles à l’aéroport.

dimanche 18 avril 2010

Nous avons chocké !



Nous quittons la région des volcans (Point B) pour rejoindre la chaleur de la côte. Fidèles à nos habitudes, nous faisons une longue boucle plutôt que de prendre le chemin le plus court.

Nous retournons à Hilo (Point A). Les jardins le long de la Banyan Drive sont magnifiques. Le choc nous saisit, ou plutôt, nous apaise. Ici, tout est zen et vert en ce dimanche midi ensoleillé.


Nous nous dirigeons ensuite vers la vallée de Waipio (Point C). Cette bucolique vallée est située dans une immense cuvette. Pour y accéder, il faut emprunter pendant environ 1 mile une étroite route avec un imposant dénivelé de 25 degrés.

La veille, nous avons rencontré un pilote qui nous a donné de bons conseils de conduite pour y accéder. Il a ensuite prononcé une phrase digne d’un pilote d’avion supposément rassurant: « évidemment, si tes freins manquent, c’a peut déclencher une chaine fatale d’incidents. Tu es livré à toi-même; personne ne peut t’aider ». L’avocate apprécie ici la subtilité de la réserve de responsabilité. François, qu’en penses-tu ?

Arrivés sur les lieux, nous figeons devant le fameux dénivelé. Deux agents sont postés au sommet de la côte pour s’assurer que tout conducteur téméraire conduit bel et bien un camion à 4 roues motrices. Par contre, personne ne vérifie l’état des freins. Peut-on se fier à Hertz ? J’hésite; Riko n’insiste pas. Voici donc la vue d’en haut :

Nous sommes blasés et déçus d’avoir manqué de cran. Rien ne nous inspire. La pause Starbuck a un effet bénéfique et nous stimule la fibre optique. Le soleil de fin de journée réchauffe les champs dans la vallée. On se croirait dans le far-west américain (Entre le point D et E).






Nous rejoignons la station balnéaire de Kona (Point E) pour le coucher du soleil. Rassurez-vous, j’ai une carte CF mais, cette fois-ci, elle est pleine !!)





samedi 17 avril 2010

Kilauea : the drive-in volcano



Nous décidons d’aller voir le volcan au lever du soleil (Point D). Le jour se pointe dès 6H00 et non à 6H30 de sorte que nous arrivons trop tard. Il y a déjà trop de lumière et le volcan n’est plus illuminé. Par contre, Riko affiche déjà des couleurs vives. Il est furieux et gelé. Il y a des écarts considérables de température entre le jour et la nuit. En altitude, il fait environ 6 Celsius le matin, sans compter le facteur de refroidissement éolien.

Riko décrète que seul le volcan l’intéresse et que le lever n’est pas beau. Il rentre bouder à l’auto. Je le rejoins un peu plus tard tout en anticipant le pire. Nous rentrons à l’auberge pour rejoindre le confort de notre lit chaud et douillet.

En route, j’insiste un peu trop pour faire de la photo. Grave erreur. Le volcan Kilauea-Riko explose d’une façon comparable à celui en Islande. Ceux qui suivent notre blog savent que nous avons une chicane par voyage. Et voilà, c’est parti ! Freinage sec et demi-tour immédiat. Riko emprunte la route panoramique et me débarque de façon cavalière au belvédère.

Je suis seule, livrée à moi-même, en plein milieu du parking. Qu’est ce que ce je fais ? Si je réussis LA shot, il sera furieux. Si je fais rien de bon, il va bougonner qu’il avait raison et qu’il fallait rentrer. La médiatrice en moi cherche désespéramment un compromis, le voici :


Nous rentrons à l’auberge dans un silence complet. Toute tentative de séduction ou de réconciliation échoue. Riko ronfle à mes côtés, à moins que ce soit d’autres grognements. Je n’ose pas vérifier. Soyez sans crainte. Nous nous réconcilions et avons une journée INCROYABLE.




Nous retournons au parc. La Chain of craters Rd contourne le volcan actif et nous mène au niveau de la mer. En route, nous observons évidemment d’autres cratères. Monsieur le président, savez-vous qu’il y a des armes de destruction massive sur votre propre territoire ?



Nous découvrons ensuite de belles vues sur la vallée (Point B).


Il s’agit de nouveaux territoires. L’ile de Big Island grossit continuellement en raison des écoulements constants de lave. Nous pouvons observer la force des éléments. Le vent est omniprésent et balaie vigoureusement le paysage. Le feu détruit tout sur son passage. L’eau éteint la lave et tranche le roc. Wow !







Nous nous rendons ensuite en bordure du parc pour admirer, de très loin, le volcan en action. Nous marchons une quinzaine de minutes pour atteindre tôt le site d’observation. Munis de nos trépieds, nous réservons des places de choix (Point C). A la pénombre, nous distinguons clairement la lave incendiant des arbustes.



Plus la noirceur tombe, plus des points rouges de lave s’illuminent. Une ville volcanique prend forme sous nos yeux. Merci Nico pour les lampes frontales si précieuses sur le chemin du retour !






Nous reprenons la route vers le parc (Point D) et le cratère principal. Une puissante boule de feu nous éblouis. Le firmament brille d’étoiles. Je vous jure que c’est vrai. Un hawaiien de souche s’est mis à chanter a capella un chant pour la redoutable déesse du Feu, Pele. Impossible de rester de glace (mauvais jeu de mot) devant un tel spectacle. Nous sommes comblés.




vendredi 16 avril 2010

La météo nous joue des tours


Après notre excursion de la veille, nous envisageons une journée plus relaxe. Nous explorons la région de Hilo (Point B) où il pleut toujours. La végétation y est dense et les chutes gonflées. La pluie nous rejoint. Nous envisageons de faire demi-tour mais maintenons le cap. Incroyable mais vrai, le soleil nous accueille à Rainbow Falls (Point C) où nous faisons une courte marche.



Nous nous rendons ensuite à Akaka Falls (Point C). Le sentier traverse une épaisse forêt tropicale remplie de bambous et autres végétaux (mes connaissances en botanique sont limitées…). Il y a beaucoup de marches mais rien pour nous intimider après l’effort de la veille.











Il pleut de nouveau et nous rentrons à Hilo. Garfield, alias Riko, mange une généreuse portion de lasagne. Le village est minuscule et vit au rythme des bateaux de croisière qui y accostent. Le long du littoral, nous longeons une jolie promenade bordée de banyan trees.




Il est maintenant tard et nous nous dirigeons vers le parc des volcans (Près du Point A) pour voir le coucher du soleil. Malheureusement, un épais brouillard nous bloque systématiquement la vue. Impossible de distinguer la fumée blanche du volcan. Pour notre plus grand bonheur, le brouillard se dissipe en soirée. Nous retournons au volcan où nous avons une surprise de taille. Le ciel est clair et dégagé. Dans les ténèbres, une boule de feu aux formes changeantes se dégage du cratère. Nous prenons pleine mesure de la magie du parc des volcans.



jeudi 15 avril 2010

Mis à rude épreuve



Il s’agit de notre première journée au parc National des volcans (Point A).

1er arrêt : le visitor center où nous obtenons les dernières informations sur l’éruption actuelle. La lave ne se jette pas dans l’océan. Dommage, nous ne pouvons pas prendre ces photos si spectaculaires. Par contre, nous pouvons observer une coulée de lave en bordure du parc.

2E arrêt : nous faisons ensuite une courte promenade le long du cratère. De très très loin, nous observons une tour de fumée blanche.




3e arrêt : Mauna Iki Trail. Cette randonnée modérée de 3 miles longe un cratère (ce volcan n’est plus actif) pour ensuite descendre dans le trou. D’en haut, on dirait un champ de goudron.



Le premier mile traverse la rainforest tout en descendant doucement. Ici, la notion de silence n’existe pas. Le chant perpétuel des oiseaux nous accompagne. Je cherche en vain. Je ne trouve ni les oiseaux ni les haut-parleurs!!!




Nous marchons ensuite sur de la lave séchée dans le fonds du cratère. Ici aussi, il y a des traces de vie. Lentement, la nature gagne inlassablement du terrain.




Au centre du cratère, des fissures laissent échapper de la vapeur. Nous ressentons même parfois la chaleur qui monte. C’est très impressionnant mais ce n’est rien comme l’effort cardio qui nous attend.

Le dénivelé est de 470 pieds. La remontée de 06 miles est longue et ardue. Le sentier est en serpentin. Nous atteignons chacun des virages avec l’espoir que ce soit le dernier. Mais non. Ç’a continue.




La randonnée dure un total de 4 heures. J’ai l’impression de m’être transformée en un volcan humain. Ma pression monte; J’ai le visage rouge; la fumée me sort par les oreilles; une explosion de sueur jaillit sans cesse de mes pores; et finalement, c’a sent aussi mauvais que l’odeur de souffre qui se dégage du cratère;


Le diner thailandais n’a jamais été aussi bon. Une courte sieste s’impose avant de retourner dans le parc. Le spectacle en vaut la chandelle. Une fois la noirceur tombée, la tour de fumée blanche de ce matin devient rosée, puis orangée. Avec un bon trépieds et de longues expositions, tout est possible!!!



mercredi 14 avril 2010

Journée de Transit


Départ de Maui pour BIG Island. Ici, tout est facile. Les contrôles à l’aéroport sont minimaux. Le vol dure à peine 20 min. Il n’y a pas d’attente pour les bagages. C’est génial. Seule surprise : nous avons le même maudit camion et de la même couleur !





13H00. Nous prenons la route (Point A). J’ai faim. Étonnamment, Riko perd son appétit sur la route. Nous devrions peut-être voyager plus souvent… Nous longeons le centre-ville de Kona et les fermes de café sans nous arrêter et filons vers le parc des Volcans.

Il faut environ 2 heures pour s’y rendre. C’a me semble bien long. Désespérée, j’arrête à un fruit stand où nous achetons des « apple-banana ». Il faut vraiment que j’ai faim pour manger des fruits avec appétit….




En route, nous faisons un détour pour rejoindre le point le plus au sud des Etats-Unis (qui n’est pas Key West et POINT B). Nous traversons la plaine. Il y a des troupeaux d’élevage et pleins d’éoliennes. On se croirait dans le sud de l’Alberta. Pendant que Riko prends des photos, j’identifie le meilleur resto de Volcano. C’a va lui couter cher de me faire jeuner… Messieurs, sachez que nous avons toujours le dernier mot, surtout quand votre portefeuille est en jeu !



Nous arrivons enfin au chic Kilauea Lodge (Point C) où nous prenons un souper gastronomique hallucinant. Soyez sans crainte, l’appétit de Riko est de retour…